Evil (not) dead ?
Dans mon post précédent, au-delà d’une certaine apologie de Google+, je signalais aussi l’importance de veiller à maintenir notre sécurité en ne livrant pas toutes nos clefs à Google. Je ne pensais pas voir s’allumer les lumières jaunes si rapidement. « Don’t be Evil » est le Motto de Google. Je trouve qu’il sonne de plus en plus comme le mantra du serpent Kaa dans Moogly… »Aie confiance »…
Thomas Monopoly a vécu quelque chose qui nous pend au nez si nous ne restons pas vigilant: Google l’a tué. Sans préavis. Sa lutte pour retrouver l’ensemble de ses documents, contacts, images, vidéos, mails et j’en passe s’est avérée très difficile. Cette effacement digne de l’Union Soviétique de la Grande Époque est un rappel très cru de la divergence des intérêts et droits moraux octroyés entre une entreprise omnipotente et les intérêts individuels. Parce qu’un individu n’est pas une entreprise. Et qu’une entreprise ne peut se substituer aux hommes pour les juger. L’article très complet d’OWNI sur le cas de Thomas Monopoly. La suite sur le blog de Thomas Monopoly après le règlement de la situation par Google.
Crédit image : Le travail d’Aaron Wood qui revisite la publicité des Google, Facebook et autre Twitter en s’inspirant de périodes de l’Histoire.
Oh boy! Ça me donne envie de supprimer mon compte, cette histoire. Google, c’est Big Brother! Déjà, quand j’écris un courriel où je parle d’une migraine et qu’on me donne de la publicité contre les maux de tête, j’enrage…
Il y a quelque chose de terrifiant la-dedans parce que fuir est impossible. Le territoire est un continuum sans fin. Il va vraiment falloir y réfléchir sérieusement.
Fuir est impossible? N’est-ce pas un tantinet tragique? C’est tout de même possible de ne pas souscrire à un compte Google.
Je persiste, fuir est impossible parce que google n’est presque plus une option si le web est tres present dans tes activités.